Le partenariat signé début 2017, au Havre, prévoyait trois grandes mesures pour accélérer le lancement des projets :
la mobilisation sur 5 ans de 100 millions d’euros, dont 31 millions de la Région, pour le recyclage des friches, le développement de l’habitat (minoration foncière, restructuration d’ilots d’habitat ancien dégradé…), les études de restructuration urbaine autour des gares, la revitalisation des centres-bourgs, l’observation et la stratégie foncière. A noter que les interventions sur les friches concernent des démolitions, des dépollutions mais également des réhabilitations clos-couvert de bâtiments. Demande forte des collectivités, la problématique du désamiantage est désormais prise en compte. Les friches peuvent désormais concerner des bâtiments publics. Il s’agissait d’une demande forte des collectivités ;
de nouveaux taux d’intervention, particulièrement favorables pour les collectivités : pour les villes moyennes : Région 40 % – EPF 35 %, collectivités 25 % ; pour les 3 grandes métropoles : Région 25 %, EPF 35 %, collectivités 40 % ; pour les autres espaces (dont territoires ruraux) : Région 35 % – EPF 45 %, collectivités 20 % ;
la suppression des frais de portage et la possibilité d’un portage jusqu’à 10 voire 15 ans.
Quelques exemples de traitement et reconversion de friches financées par la Région :
- la démolition et le désamiantage du site de SAMETO de Carpiquet à hauteur de 120 000 euros
- l’ancienne décharge sauvage « la Samaritaine » de Lingreville à hauteur de 300 000 euros,
- l’ancien site de l’Hydro à Sainte-Adresse à hauteur de 1,32 million d’euros,
- l’ancien cinéma d’Alençon à hauteur de 200 000 euros
- l’ancien collège Croix Maitre Renault de Beaumont-le-Roger à hauteur de 200 000 euros